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 [SIHH] Neuf nouvelles marques apportent un second souffle au SIHH

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Romain 103st
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Romain 103st


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MessageSujet: [SIHH] Neuf nouvelles marques apportent un second souffle au SIHH   [SIHH] Neuf nouvelles marques apportent un second souffle au SIHH EmptySam 16 Jan - 15:24

Citation :
Neuf nouvelles marques apportent «un nouveau souffle» au SIHH

La 26e édition du Salon international de la haute horlogerie de Genève, qui débute lundi prochain, accueille des petits indépendants triés sur le volet. Un «acte prestigieux» et une petite revanche, pour les déçus de Baselworld

Il y aura Cartier, évidemment. Mais aussi Van Cleef & Arpels, Montblanc ou Roger Dubuis. Mais pour sa 26e édition, le Salon international de la Haute Horlogerie (SIHH), qui se tiendra la semaine prochaine à Palexpo à Genève, ouvrira également ses luxueuses travées à neuf nouveaux exposants - pour un total de vingt-quatre. Neuf petites marques indépendantes, parfois méconnues des collectionneurs et des détaillants, qui ont réussi à se faire une place dans les 40 000 m2 d’exposition, jusqu’ici réservés aux marques du groupe Richemont et à quelques autres qui ont fait leurs preuves dans la haute horlogerie. Christophe Claret, De Bethune, H. Moser & Cie, Hautlence, HYT, Kari Voutilainen, Laurent Ferrier, MB&F et Urwerk prendront place dans le «Carré des horlogers».

Le départ, l’an dernier, de la marque Ralph Lauren et le réaménagement lié au nouveau décor ont fait de la place pour ces nouveaux venus. Fabienne Lupo, présidente de la Fondation de la Haute Horlogerie (FHH), qui organise le salon, explique comment ils ont été choisis: «La FHH a planché sur un «Livre blanc» qui donne une définition de la haute horlogerie et de ses acteurs. Différents domaines d’expertise – la fabrication, la recherche, la créativité, la distribution, etc. – ont été pris en compte. Sur la base de cette liste, nous en avons proposé neuf au comité des exposants du SIHH».
Un label haute horlogerie

Même s’il est fermé au public, le salon offrira une visibilité exceptionnelle pour ces petites marques qui comptent en moyenne une dizaine d’employés. Que ce soit en termes de retours médiatiques (environ 1200 journalistes couvrent l’événement) ou d’accès aux détaillants du monde entier et à certains clients fortunés invités par les maisons. «C’est une sorte de gage de qualité. Si un collectionneur veut s’offrir une montre d’un indépendant, il choisira plutôt l’une des marques qui a ainsi été ainsi «labelisée» par la FHH», explique Edouard Meylan, patron de H. Moser & Cie. Intégrer le salon, c’est «un acte prestigieux, qui donne de la crédibilité», ajoute Vincent Perriard, à la tête de HYT. Mais selon certains, le salon en ressortira aussi gagnant. «C’est évidemment bien pour nous. Mais c’est aussi un nouveau souffle bienvenu pour le SIHH», considère Sandro Reginelli, le nouveau patron de Hautlence.

Au sens figuré, les places sont chères. «Depuis que notre présence à Genève a été annoncée (en août 2015, ndlr), j’ai été contacté par 7 ou 8 marques qui voulaient savoir comment j’y étais parvenu», confie Vincent Perriard. Au sens propre, les places coûtent entre 50 000 et 187 500 francs, selon la taille du stand (2500 francs par m2). Les indépendants ont signé un contrat pour cinq ans. Pour ces petites marques, «ce sont des investissements conséquents», concède Edouard Meylan. Qui plus est alors que l’année 2016 s’annonce très moyenne, sur le plan des ventes.
A Genève un salon, à Bâle une foire?

«Ce que nous offre le SIHH, c’est un peu comme si Baselworld nous mettait à disposition une place entre Patek Philippe et Rolex. Mais cela n’arrivera pas car la foire de Bâle est toujours plus intéressée à faire plaisir aux grands groupes et aux grandes marques», note encore Edouard Meylan. Pour Vanessa Monestel, directrice de Laurent Ferrier, «c’est une question de philosophie. Les deux rendez-vous n’ont pas la même position: le SIHH est un salon, Baselworld est une foire. Le premier offre un espace cohérent, régi par des règles. Le second offre en fait surtout de la place…»

Baselworld, une foire? François Thiébaud réfute. Le patron de Tissot, président du comité des exposants suisses du rendez-vous bâlois, convient toutefois qu’il y a dix ou quinze ans, c’était peut-être le cas. L’endroit était trop populaire aux yeux de certains exposants. Mais Baselworld - du 17 au 24 mars - est aujourd’hui plus sélectif et est un devenu un vrai salon feutré, digne du secteur du luxe, selon lui. «Croyez-vous que les grandes marques comme Rolex, Patek ou celles de Swatch Group seraient restées fidèles, si Bâle n’avait pas évolué?», interroge-t-il aussi.

De l’avis d’un petit horloger indépendant qui, lui, n’a pas décroché son ticket pour le SIHH, le constat va encore plus loin: «Le salon genevois a compris que ces petites marques étaient des porte-parole de la créativité horlogère. On peut le dire: c’est une sorte de pied-de-nez aux organisateurs du salon bâlois». Ce n’était pas l’intention de la FHH, répond Fabienne Lupo. «Absolument pas! De toute façon, Baselworld et nous ne sommes pas du tout dans les mêmes ordres de grandeur…» Le SIHH rassemble 24 marques. Baselworld: plus de 1500 exposants.
Les petits se sentent mis à l’écart

Dans l’immensité bâloise, les petites marques indépendantes sont rassemblées dans une tente voisine des halles d’exposition baptisée «Le Palace». Lorsqu’on rapporte à François Thiébaud que certains horlogers s’y sentent à l’écart, ou peu confortables, il rétorque que les places de premier choix sont limitées. «Devrait-on mettre dehors les grandes marques qui exposent dans le hall principal?». Il rappelle aussi que le pavillon dédié aux petits indépendants est moins coûteux. «Si on les plaçait au 2e étage (du hall principal, ndlr), je ne suis pas sûr qu’ils auraient plus de succès. Par contre, cela leur coûterait plus cher.»

«La démarche du SIHH a peut-être été facilitée par le fait que certains de ces horlogers étaient mécontents. Reste que si ses organisateurs ont envie d’attirer de nouvelles marques, c’est leur droit le plus strict», poursuit François Thiébaud. Lequel conclut en formulant un vœu, qu’il sait pieux, mais pour lequel il aimerait être entendu: «Je rêve que toute l’horlogerie suisse soit un jour réunie en un même lieu et au même moment. Nous sommes au service de nos clients, nous en avons tous en commun. Ce serait leur rendre service que de se regrouper».

Pour les nouveaux venus, l’enjeu est ailleurs. Si H. Moser & Cie. retournera à Bâle cette année, elle hésite déjà pour la suivante. C’est aussi le cas d’autres sociétés qui feront leur entrée dans le «Carré des horlogers».

Source : letemps.ch

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